Mélissa Bernard, M.Sc.

Mélissa Bernard est membre du conseil administratif depuis l’incorporation de UCPSJ en août 2020. Elle a co-fondé UCPSJ en 2018, co-dirigé la conférence qui s’est tenue à l’Université de Toronto Mississauga en 2019 et était membre du comité d’organisation pour la conférence entièrement virtuelle de 2021.  

Elle est présentement une enseignante en anthropologie au cégep, une préposée au coroner pour le Bureau du coroner de Montréal, en plus d’être une étudiante au doctorat et chercheure en anthropologie biologique à l’Université de Montréal. Ses recherches actuelles visent à améliorer l’estimation de l’âge au décès de restes humains squelettiques grâce à l’utilisation de différentes technologies.

Son intérêt pour l’anthropologie médico-légale a commencé comme une passion pour la thanatologie et l’anatomie humaine, ce qui l’a d’abord amenée à étudier les sciences de la santé et la thanatologie appliquée au collège, où elle a observé les différents impacts de la décomposition sur le corps humain pour la première fois. Elle a ensuite poursuivi un baccalauréat honorifique en sciences judiciaires, avec une spécialisation en anthropologie médico-légale à l’Université de Toronto Mississauga. Sa thèse évaluait l’hydrolyse alcaline, une technique de disposition de restes biologiques, en tant que méthode potentielle pour préparer les restes squelettiques pour analyse dans un contexte d’investigation de décès.

Elle a poursuivi ses études à Toronto avec une maîtrise en sciences en anthropologie évolutive, également spécialisée en anthropologie médico-légale. Sa thèse portait sur la microstructure osseuse et consistait à effectuer des analyses élémentaires à l’aide d’un SEM/EDX pour estimer l’âge au décès de femmes âgées. Au cours de sa maîtrise, elle a eu le privilège de travailler en collaboration avec des techniciens en chimie du Centre of Forensic Sciences de Toronto, de superviser une étudiante au baccalauréat dans sa recherche sur l’impact de l’enterrement superficiel sur la diagenèse osseuse, ainsi qu’assister une étudiante au doctorat lors de sa collecte de données photogrammétriques de la collection squelettique à l’Université de Nagasaki au Japon.

Bien qu’elle se concentre maintenant sur l’anthropologie biologique, elle continue de s’impliquer dans la communauté judiciaire par le biais de rayonnement, de conférences, et de son travail au Bureau du coroner de Montréal. Ses intérêts de recherche en thanatologie (évolution de la mort et des pratiques funéraires), en taphonomie (processus de décomposition et ses effets sur la diagenèse osseuse) et en ostéologie (microstructure et vieillissement osseux), ont donné lieu à de nombreuses présentations au Canada et aux États-Unis.